Fintech, quand le numérique casse « le code »

Fintech, quand le numérique casse « le code »

 » 2,6 milliards d’euros « 

C’est le montant total des levées de fonds des Fintech françaises depuis le début de l’année 2022.

A mi-chemin entre finance et technologie, les Fintech sont des entreprises innovantes qui ont développé des technologies numériques afin d’optimiser un service financier. L’arrivée de ces startups survient suite à la crise économique de 2008. Cette crise a poussé grand nombre d’entrepreneurs à repenser le modèle de la finance grâce à l’innovation technologique.

Il existe différentes catégories de Fintech telles que paytech, neobanque, roboadvisor ou encore comparateur. Leurs domaines d’applications sont assez variés, allant du paiement mobile, au financement participatif, en passant par la gestion de l’épargne.

Parmi, les plus connues, certaines ont fait le choix de se spécialiser sur les échanges monétaires entre particuliers. Lydia, par exemple, digitalise totalement les transferts d’argent dans une optique « cashless ».

D’autres ont préféré s’adresser aux entreprises. C’est le cas de Mangopay, qui propose une solution de paiement pour les marketplaces et les plateformes de crowndfunding.

Ces entreprises, entièrement digitalisées, ont l’avantage de pouvoir s’exporter facilement et ainsi conquérir le monde, pour le plus grand bonheur des globe-trotteurs ! Que vous soyez un.e jeune entrepreneur.e cherchant à lever des fonds, une marketplace ou encore un responsable RH souhaitant digitaliser la paie de vos collaborateurs, vous trouverez chaussures à vos pieds sur le marché de la Fintech !

Pour mieux comprendre, nous allons voir comment les Fintech utilisent la technologie pour moderniser le secteur de la finance.

L’intelligence artificielle pour simplifier la gestion de l’épargne

Les Fintech ont révolutionné le secteur bancaire en proposant de nouvelles solutions, le rendant plus accessible. Gestion de budget, choix des comptes épargnes, chatbot conseillers… Grâce aux algorithmes et à l’intelligence artificielle, les Fintech ont permis un accès plus clair, plus fluide et plus rapide aux rouages du secteur financier. Des activités telles que le trading par exemple, jusqu’alors très complexes, ont été grandement simplifiées avec l’intelligence artificielle. Cet outil permet notamment l’analyse en temps réel des marchés. 

Coté entreprise, l’IA permet notamment de lutter contre la criminalité financière. L’entreprise Paypal par exemple, a réussi à améliorer la détection des transactions frauduleuses grâce aux technologies Intel, intégrées à une plateforme de données en temps réel d’Aerospike.

Au-delà de l’aspect sécuritaire, l’IA est utilisée pour améliorer l’expérience client en permettant aux conseillers de mieux cerner les besoins de leurs clients, évaluer les temps d’attente et contacter leurs clients aux moments clés.

L’IOT pour des transferts à la vitesse de l’éclair

L’apparition des Fintech a été accompagnée de celle de l’IoT (l’internet des objets). L’appellation IoT désigne les objets connectés à Internet (montre connectée par exemple). Ces objets intelligents sont de plus en plus présents sur le secteur financier. Après les guichets automatiques bancaires, on découvre les transactions sans fil et automatisées, ainsi que les appareils portables remplaçant les cartes de crédits traditionnelles. Grâce à l’IoT, il est désormais possible de régler ses factures via Alexa d’Amazon, ou bien de payer ses courses sans aucun contact. Ces pratiques qui avaient commencé à s’installer timidement dans le quotidien des Français, se sont solidement établies pendant la crise du Covid 19. Aujourd’hui, il est indéniable que l’IoT détiens un rôle majeur sur le secteur bancaire en France.

Les banques suivent les tendances

Face à cet essor de la technologie sur leur secteur, les banques traditionnelles ont elles aussi cherché à s’inscrire dans ce mouvement. Le Crédit Mutuel par exemple a racheté les entreprises Leetchi et Budget Insight afin de compléter son offre de base. Compte-Nickel, lui, a été racheté par BNP Paribas dans une optique de renforcement de l’offre digitale et d’élargissement du réseau de distribution vers les buralistes afin de conquérir de nouveaux clients. Ainsi, on commence à observer une sorte de complémentarité entre les Fintech et les banques.

Conclusion

En résumé, la transition technologique du secteur bancaire à totalement bouleversé notre rapport aux finances. Souvent accusées de faire de la concurrence aux banques dites « classiques », elles n’en demeurent pas moins utilisées par les français au quotidien. En effet, elles ont su tirer profit de l’intelligence artificielle afin d’améliorer l’expérience client, tout en sécurisant des opérations sensibles. Par ailleurs, les Fintech ont fait usage de l’IoT et ont réussi à l’intégrer dans les habitudes des Français. Pour faire face à cette nouvelle concurrence, les banques ont cherché à s’adapter en digitalisant certains aspects. Nombre d’entre elles ont ainsi développé des applications à destination de leurs clients. D’autres se sont associées avec des Fintech proposant des services complémentaires aux leurs.

Face à l’émergence de ces nouveaux marchés digitalisés, il nous semble primordial de saisir l’occasion et de rebondir avec la digitalisation de son activité, c’est pourquoi Rædy se positionne aux cotés des entreprises pour les accompagner dans cette démarche innovante.

A noter que Rædy accompagne quelques-unes des Fintech les plus connues et utilise d’ailleurs leurs services : Qonto, Alan, Payfit, Aria, …

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